Les grands pollueurs se réunissent

C’est comme ça que les délégués de la France, des États-Unis, de l'Italie, de l’Allemagne, du Royaume-Uni, du Japon, du Canada, de la Chine, de l'Inde, du Brésil, de la Corée du Sud, du Mexique, de la Russie, de l'Australie, de l'Indonésie et de l'Afrique du Sud, ont été accueillis par la capitale Française. En plus, ils se les joindront des représentants de l'Union européenne et des Nations unies.

Après le refus de la ratification des É-U pour le protocole du Kyoto, le président américain avait proposé cette autre alternative. Il avait argumenté que les plans de l’ONU ne pourraient pas être efficaces, car ils excluraient des grandes économies de plus en plus polluantes comme l’Inde ou le Brésil.

Les deux autres rencontres précédentes ont eu lieu à Washington en septembre et à Hawaï en janvier. Toutes ont eu le même but sans vraiment arriver à une entente claire.

Cette fois-ci l’objective est créer un plan qui contiendrait des objectifs précis et des mesures contraignantes. Mais la situation est compliquée. Malgré que les É-U ont annoncé qu’ils comptent mettre un frein à la progression de leurs émissions de gaz effet de serre d’ici 2025, le président Bush évite toujours de fixer des objectifs chiffrés et contraignants, ce qui enlève la véracité de ses promesses et semble plutôt une déclaration des bonnes intentions qu’une solution tangible.

La position américaine est «décevante», c’est ce que des participants à la rencontre de Paris ont exprimé.  Ils ont aussi dit que cette position américaine représente un retour en arrière dans la lutte contre le réchauffement climatique et qu’ils attendent avec impatience le prochain dirigeant américain, car ils croient que la prochaine sera plus favorable aux besoins environnementaux que l’actuelle.

Jeudi et vendredi, les grands pollueurs de tous les endroits du monde se sont réunis pour troisième fois pour discuter sur possibles solutions concernant le réchauffement climatique. Cette initiative avait été apportée par le président G. W. Bush.